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On vient de le voir cette semaine avec la cour d’appel de Paris concernant le cas Le Pen : parfois, mettre un coup de pression à l’administration permet de raccourcir les délais d’attente. Le député insoumis Aurélien Saintoul l’a bien compris et a décidé d’écrire mercredi matin à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP). L’objet de la missive est simple : l’élu veut que l’organe publie au plus vite la déclaration d’intérêts de la ministre de la Culture Rachida Dati. Car de déclaration, il n’y a point, et ce depuis que l’ancienne garde des Sceaux est redevenue ministre en janvier 2024. Ce n’est pas de son fait : à chaque changement de gouvernement, la HATVP repart à zéro et examine les déclarations des ministres en poste. Rachida Dati ayant été nommée par Gabriel Attal et reconduite par Michel Barnier puis François Bayrou, sa déclaration n’a pas encore été validée et donc publiée par la Haute Autorité.
Mais pourquoi Saintoul semble-t-il si pressé ? Parce que l’Assemblée doit examiner la semaine pro