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Syndicats, RN, gauche, agriculteurs et même patrons : pas de round d’observation pour Sébastien Lecornu

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Le nouveau Premier ministre doit déjà faire face aux pressions de toutes parts. Après un premier recul sur les jours fériés, il a timidement mentionné la justice fiscale. Insuffisant pour le PS, déjà trop pour LR.

Sébastien Lecornu à Mâcon, le 13 septembre 2025. (Jeff Pachoud/AFP)
ParLilian Alemagna
Rédacteur en chef adjoint
Publié le 14/09/2025 à 20h05

A peine nommé, déjà déminer. Sébastien Lecornu n’est pas à Matignon depuis une semaine que le voilà déjà sous pression. De la gauche politique et sociale, qui mobilise avant la journée de grève à l’appel de l’intersyndicale le jeudi 18 septembre. Du Rassemblement national , qui agite toujours la menace de la «censure» s’il n’y a pas de «rupture» comme promis par le nouveau Premier ministre le jour de sa passation de pouvoir. Des agriculteurs aussi qui, à l’appel de la FNSEA, promettent de ressortir les tracteurs le 26 septembre. Et même des… patrons ! Qui se mettent eux aussi à y aller de leur rapport de force.

«Si les impôts augmentent, il y aura une grande mobilisation patronale», a menacé Patrick Martin, le président du Medef