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Budget

Taxe Zucman : avant les débats à l’Assemblée, la gauche et le gouvernement continuent à négocier

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L’exécutif s’oppose à une version allégée de l’impôt minimum sur les patrimoines défendu par l’économiste et repris par les socialistes. Mais lâche du lest en dehors du budget face à la menace d’une motion de censure.

Le ministre français de l'Economie et des Finances, Roland Lescure, à l'Assemblée nationale, le 28 octobre 2025. (Bertrand Guay/AFP)
ParFranck Bouaziz
Victor Boiteau
Journaliste politique
Publié le 28/10/2025 à 20h38

Les épines et les roses. Forcé de négocier avec le Parti socialiste pour s’éviter une motion de censure, Sébastien Lecornu découvre le sel des tractations avec la gauche à l’occasion de l’examen des textes budgétaires. Après avoir annoncé renoncer au 49.3 pour faire adopter son budget, puis suspendre l’impopulaire réforme des retraites, le Premier ministre bute sur les demandes de justice fiscale. Arc-boutés à la politique de l’offre, leur couloir de nage depuis 2017, les macronistes ne goûtent toujours pas à la taxe Zucman.

Cette imposition proposée par l’économiste du même nom