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Faut-il que le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) soit à ce point obnubilé par ses équilibres internes – dont on imagine aisément qu’ils sont complexes alors que l’actualité en Israël et à Gaza tourmente de façon souvent opposée nombre de juifs français – pour accoucher d’un communiqué si complaisant envers Tel-Aviv après la lettre de Benyamin Netanyahou dénonçant la reconnaissance de l’Etat de Palestine par la France ? Ou alors, faut-il que Yonathan Arfi, le président de cette organisation, soit à ce point dans un déni ou un aveuglement volontaire pour ne pas comprendre qu’un communiqué comme celui qu’il a produit en rendra la lutte contre l’antisémitisme encore plus compliquée ?
Amalgame entretenu
Alors que la France s’apprête à rejoindre la majorité des pays de la planète en reconnaissant de façon assez symbolique un Etat palestinien qui n’existe pas encore,