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«Tentatives pathétiques voire burlesques» : la macronie ne croit pas du tout au retournement du PS sur la motion de censure

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En off, de nombreux macronistes concèdent que l’offensive massive du «socle commun» visant à mettre les socialistes sous pression, pour les empêcher de voter la censure, est vouée à l’échec.
François Hollande entouré des députés PS lors du débat à l'Assemblée le 3 décembre. (Edouard Monfrais-Albertini/Hans Lucas via AFP)
publié le 4 décembre 2024 à 9h35

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Décrocher les socialistes du NFP en les appelant «à la responsabilité» pour les convaincre de ne pas joindre leurs voix au RN sur la censure : sur un malentendu, cette tentative désespérée du «socle commun» aurait peut-être pu marcher. Encore aurait-il fallu que la droite macrono-LR oublie qu’elle n’a aucune chance, condition première pour conclure comme chacun sait. Or, nombreux sont ceux dans le camp présidentiel qui l’admettent en off : cette offensive des dernières 48 heures est vouée à l’échec, comme en témoigne la solidarité affichée par le groupe PS.

«Je pense que c’est mort, tranche un député macroniste. On pourra en décrocher quelques unités, mais le groupe PS se rangera derrière la position [pro-censure] d’Olivier Faure et François Hollande. Ils ont tous été trop loin, RN et PS, pour reculer.» Un ex-ministre du gouvernement Attal constate lui au