«Content» d’être entendu, il est venu «rétablir un certain nombre de vérités». Le procès entamé le 10 juin devant le tribunal correctionnel de Paris pour «association de malfaiteurs terroriste» d’extrême droite de la cellule présumée AFO, dont les membres sont accusés d’avoir préparé des attentats racistes contre la communauté musulmane, entre dans sa dernière ligne droite. Ce mardi, c’est celui qui aurait été le chef du groupe, Guy Sibra, désormais sexagénaire, qui est passé à la barre.
Le chef d’AFO ? C’était bien lui. «Oui» il a quitté les VPF, un autre groupe d’extrême droite «uniquement politique» selon lui, et créé cette nouvelle structure pour avoir plus «d’action». Mais l’organisation ne visait qu’à se préparer à «aider» les forces de l’ordre si la situation devait «dégénérer». Comment ? «En préparant l’évacuation» des gens, surtout les membres du groupe et leurs proches, des zones à risque, qu’il définit comme étant «les cités». De la «défense» donc, a réaffirmé l’ancien gendarme face au tribunal.
Pourquoi dans ce cas recruter des individus dont les fiches, produites par le groupe, précisent par exemple les compétences en matière d’explosifs, de maniement des armes ou susceptibles de «f