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Justice

Terrorisme d’extrême droite : dix-huit ans de prison pour un néonazi pas «déradicalisé»

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Jugé en appel, l’ex-gendarme Alexandre Gilet a de nouveau été reconnu coupable, vendredi 20 septembre, pour avoir animé une cellule ultra-radicale aux projets criminels.
Devant le palais de Justice à Paris, le 7 mai. (Riccardo Milani /Hans Lucas. AFP)
publié le 24 septembre 2024 à 15h12

C’était la première fois que des faits de terrorisme d’extrême droite ont été jugés aux assises. Rejugé car il avait fait appel, Alexandre Gilet, aujourd’hui âgé de 28 ans, a été de nouveau reconnu coupable d’association de malfaiteurs terroriste et condamné à dix-huit ans de réclusion criminelle, ce vendredi 20 septembre. Le tribunal n’a cette fois par assorti la peine d’une période de sûreté, fixée aux deux tiers de sa peine en première instance, l’an passé. Un procès qui a mis en évidence que la menace terroriste est, en France, aussi le fait de «l’ultradroite», mais aussi le rôle d’Internet ainsi que des influenceurs ou idéologues de la mouvance qui y sévissent dans le parcours de radicalisation de l’accusé.

Alexandre Gilet et cinq comparses étaient soupçonnés d’avoir constitué une cellule terroriste d’obédience néonazie qui préparait un passage à l’acte violent. Ils ont été interpellés fin 2018. Quatre d’entre eux (dont un était mineur au moment des faits) ont été jugés et condamnés à l’été 2023 à des peines allant de trois ans de prison avec su