Europol, l’agence européenne de police criminelle, a publié, mercredi 16 juillet, son rapport annuel sur la situation et les tendances du terrorisme au sein de l’Union européenne. «L’implication de mineurs et de jeunes dans le terrorisme et l’extrémisme violent est une évolution préoccupante qui a continué de croître en 2024», y souligne dès l’introduction la directrice exécutive de l’agence, Catherine De Bolle, soulignant le rôle prépondérant que joue la propagande violente diffusée en ligne. Si le document de 74 pages confirme que le terrorisme djihadiste est de loin la première menace pour le Vieux Continent, il en ressort également que celui inspiré par des idées d’extrême droite est bien la deuxième préoccupation pour les services de sécurité à l’échelle européenne.
«Dans les milieux d’extrême droite, le très jeune âge de certains suspects arrêtés pour planification et préparation d’attentats suscite de vives inquiétudes», pointent les conclusions du rapport. Le plus jeune avait 12 ans, souligne Europol, qui ne donne pas les détails de l’affaire. Un autre, âgé de 13 ans, suit de près. Il était «membre d’un groupe en ligne suivant l’idéologie extrémiste violente d’extrême droite» et avait «publié un message annonçant son intention de