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Interview

Thierry Beaudet, président du Cese : «Supprimer notre institution, c’est dire aux organisations de la société civile “ne vous mêlez pas de politique”»

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A la tête du Conseil économique, social et environnemental, Thierry Beaudet défend son organisme, attaqué par les parlementaires et un rapport de la Cour des comptes publié vendredi 11 juillet.
Thierry Beaudet, président du Conseil économique social et environnemental, à Paris, le 19 septembre 2024. (Albert Facelly/Libération)
publié le 12 juillet 2025 à 8h00

Le Conseil économique, social et environnemental (Cese) est-il inutile et dispendieux ? Après un sévère rapport parlementaire remis début juillet, la troisième chambre de la République est de nouveau sous le feu des critiques avec la publication, vendredi 11 juillet, d’un rapport de la Cour des comptes. Membres pas assez investis, fonctionnement trop coûteux, choix des thématiques orienté… L’assemblée qui siège au palais d’Iéna, à Paris, n’a pas bonne presse. Consacrée dans la Constitution à la Libération, l’institution s’est pourtant réformée. Le nombre de membres a été ramené à 175 en 2021. Les citoyens peuvent également la saisir, via une pétition réunissant au moins 150 000 personnes, sur des sujets économiques, sociaux ou environnementaux. La saisine peut déboucher sur un avis du Cese, transmis au Premier ministre, à l’Assemblée nationale et au Sénat.

Début juillet, le député d’Indre-et-Loire, Daniel Labaronne (EPR), rendait de son côté un rapport au vi