C’est Jean-Luc Mélenchon qui le dit : cette étape «marque le début de la campagne présidentielle» pour son mouvement. Ce mardi 28 janvier, le triple candidat à la présidentielle et certains de ses plus proches (Manuel Bompard, Mathilde Panot, Clémence Guetté, Aurélie Trouvé, Eric Coquerel et Hadrien Clouet) ont convoqué la presse au siège de la France insoumise, dans le Xe arrondissement de Paris, pour présenter la mise à jour de leur programme de 2022 – le fameux «Avenir en commun». En pleine période d’instabilité institutionnelle, le mouvement insoumis veut montrer son sérieux, explique Mélenchon, considérant que les insoumis «sont prêts quelles que soient les situations qui se présenteront devant [eux]». Par exemple, si une élection présidentielle anticipée qu’ils appellent de leurs vœux venait à se tenir. Un scénario rejeté par Emmanuel Macron, qui a réaffirmé qu’il irait jusqu’au bout de son mandat. «C’est de la politique-fiction», affirmait-il en décembre dernier en marge d’un déplacement en Arabie saoudite à propos d’une démission.

Pour autant, les mélenchonistes continuent de penser qu’un départ du ch