Bruno Retailleau veut montrer qu’il met le gouvernement sous pression. Le ministre de l’Intérieur, récemment intronisé président des Républicains (LR), a affirmé ce lundi 2 juin que «toutes les options étaient ouvertes» sur son éventuel départ du gouvernement s’il devait défendre à son poste, dont le périmètre comprend l’organisation des élections, un projet de loi instaurant un mode de scrutin proportionnel aux législatives. S’il n’a pas évoqué directement auprès du Premier ministre sa démission, le patron de la droite a assuré qu’il «ne porterait pas ce type de réforme».
Quittera-t-il le gouvernement si le maire de Pau s’obstine ? «On n’est qu’au début de la négociation, ce n’est pas à l’ordre du jour pour le moment», précise son entourage. Face aux députés LR réunis ce lundi matin en visioconfér