Des croix gammées à chaque coin, un aigle stylisé du IIIe Reich, des propos antisémites et racistes, un appel à «rétablir la domination de la race blanche en Europe» et une invitation à consulter le site néonazi Démocratie participative (ou DemPart). Depuis le mois de mai, les habitants de dizaines de communes éparpillées aux quatre coins de la France ont eu la désagréable surprise de découvrir dans leurs boîtes aux lettres un tract nazi transpirant la haine raciale. «Plus de 160 élus nationaux», notamment des députés, «et une centaine de maires» ont également été «visés par l’envoi électronique des tracts de Démocratie participative» sur leurs boîtes mail, précise pour Libé le général Jean-Philippe Reiland qui dirige l’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité et les crimes de haine (OCLCH) dont une branche, la Division de lutte contre les crimes de haine (DLCCH), dirige les investigations concernant ces e-mails. L’officier nous a également confié que ses services gardent «un œil attentif sur les enquêtes ouvertes suite aux tractages et dirigées par les parquets locaux ayant compétence» et que l’avancée des investigations leur est remontée.
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Dans le viseur des enquêteurs : un néonazi recherché par la justice et qui se cache au Japon, Boris Le Lay . Multirécidiviste de la haine, sur la