De récentes décisions du Conseil constitutionnel ont donné lieu à de nouvelles attaques à son endroit de la part de la droite et de l’extrême droite. En refusant de laisser porter à 210 jours la durée maximale de rétention administrative des étrangers dangereux, et en censurant la réintroduction d’un pesticide interdit, le Conseil aurait abusivement bridé le législateur, ont jugé ses critiques. «Il ne protège plus les Français, il se met au service de revendications ultra-minoritaires», a fulminé le président des députés LR, Laurent Wauquiez.
Nulle institution démocratique n’étant au-dessus de la critique, on a bien le droit de s’en prendre au Conseil, de contester son interprétation de la Constitu