Pour ne rater aucun billet de Thomas Legrand, inscrivez-vous aux newsletters de nos chroniqueurs politiques.
Autrefois, les iconoclastes de la vie politique internationale, ceux qui comme Fidel Castro, Muammar Kadhafi ou Thomas Sankara et quelques autres, souvent révolutionnaires de ce que l’on appelait à l’époque de leur splendeur le «tiers-monde», s’affichaient volontiers provocateurs dans leurs propos ou par leurs attitudes. Ils étaient désinvoltes ou bravaches dans les rares rencontres internationales auxquelles ils étaient conviés. C’étaient les sales gosses de l’Assemblée générale de l’ONU, les trompettes mal embouchées du concert des Nations.
Ils cassaient les codes imposés par le nord, riche, dominateur, postcolonial ; ils refusaient jusqu’à la standardisation de l’accoutrement costard-cravate. On se souvient des