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En attendant le débat à l’Assemblée ce lundi 3 mars dans l’après-midi sur le soutien à l’Ukraine, les positions se durcissent déjà. Marine Le Pen et le RN, qui-n’ont-jamais-été-pro-Poutine comme chacun sait, ont été les seuls ce week-end à minimiser l’agression de Volodymyr Zelensky par Donald Trump et JD Vance dans le Bureau ovale. Emmanuel Macron, lui, plaide (de nouveau) pour une «défense commune» de l’UE et propose d’étendre la dissuasion nucléaire française. «On ne doit pas la partager, on doit encore moins la déléguer», s’est opposée Le Pen, réapparue au Salon de l’agriculture «la mine bronzée» après une dizaine de jours de «repos mérité»,