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Jour après jour, depuis son arrivée à la Maison Blanche, Donald Trump habitue le monde au dépassement de toutes les bornes, de tous les codes des relations entre Etats. Le monde du droit, national ou international, est pour le président américain un monde ennemi, une contrée hostile. Une aubaine pour tous les dictateurs de la planète et tous les autoritaires qui, ainsi, se normalisent à peu de frais. Le tapis de bombes d’actions hors des clous diplomatiques ou même de la bienséance des relations internationales de l’administration Trump, étourdissant, vertigineux, agit comme une sorte d’analgésique qui insensibilise les opinions mondiales et leurs représentants politiques. La relative atonie du débat médiatique et politique en France autour des conditions extrêmement brutales de la rupture du cessez-le-feu à Gaza par l’armée israélienne, avec l’assentiment des Etats-Unis, est la traduction la plus spectaculaire du relativisme trumpien qui se généralise. Devenons-nous insensibles aux injustices, aux massacres ?
Désinhibés par l’attitude, les mots, les idées de Donald Trump
Rappelons que la coalition au pouvoir en Israël ne cesse