(Ce mezzé est un extrait de Chez Pol, notre newsletter politique quotidienne réservée aux abonnés)
From pénurie to trop-plein
Avec un objectif de 10 millions de primovaccinations mi-avril et «peu de doses» d’ici là comme l’a reconnu Olivier Véran, faut-il se tourner vers le vaccin russe Spoutnik V pour régler l’équation ? Sur Public Sénat lundi, le patron des députés Modem, Patrick Mignola, a sorti un argument qu’on n’attendait pas contre cette idée : «A force de commander des vaccins, il ne faudrait pas qu’on se retrouve à un moment avec trop de doses.» Réalisant sans doute l’incongruité de ce très hypothétique trop-plein, l’élu de Savoie a aussitôt précisé : «On en est loin ! Mais aujourd’hui, on a commandé 200 millions de doses […]. Il peut y avoir de la perte en ligne mais il ne faut pas que nous cédions à l’affolement.» Mignola conteste aussi tout «ségrégationnisme antislave» et donc toute posture politique contre le Spoutnik, toujours en cours d’homologation européenne après que sa fiabilité a été validée en février dans The Lanc