«Je trouve qu’il est scandaleux que des magistrats fassent l’objet de menaces. Que les choses soient très claires : c’est inadmissible !» a tonné mardi matin Marine Le Pen au sujet de la protection policière mise en place autour de Bénédicte de Perthuis, la magistrate qui avait prononcé, la veille, sa condamnation à quatre ans de prison (dont deux ferme) accompagnée de cinq ans d’inéligibilité pour son rôle central dans le détournement des fonds européens au service de son parti. Il semblerait toutefois que tous les élus du parti lepéniste n’aient pas reçu le mémo. A l’image de Guy-Olivier Cuénot, unique membre du Congrès de Nouvelle-Calédonie étiqueté RN et, jusqu’à encore récemment, délégué territorial dirigeant la fédération du mouvement dans l’archipel du Pacifique.
Dans un message posté mardi 1er avril sur son compte X, où il publiait un tweet du média d’extrême droite «Frontières» sur ces menaces, Guy-Olivier Cuénot a ajouté en commentaire&