Menu
Libération
Extrême droite

Un cadre RN se félicite des menaces contre la juge qui a prononcé la condamnation de Marine Le Pen

Article réservé aux abonnés
Affaire des assistants: le RN en procèsdossier
Guy-Olivier Cuénot, seul élu RN siégeant au Parlement de Nouvelle-Calédonie et jusqu’à encore récemment patron de cette fédération ultramarine, s’est réjoui sur ses réseaux sociaux mardi des menaces de mort contre la présidente du tribunal, les qualifiant de «saine révolte contre ce fascisme gauchisant».
Marine Le Pen, le 31 mars, à Paris. (Thibault Camus/AP)
publié le 2 avril 2025 à 13h30

«Je trouve qu’il est scandaleux que des magistrats fassent l’objet de menaces. Que les choses soient très claires : c’est inadmissible !» a tonné mardi matin Marine Le Pen au sujet de la protection policière mise en place autour de Bénédicte de Perthuis, la magistrate qui avait prononcé, la veille, sa condamnation à quatre ans de prison (dont deux ferme) accompagnée de cinq ans d’inéligibilité pour son rôle central dans le détournement des fonds européens au service de son parti. Il semblerait toutefois que tous les élus du parti lepéniste n’aient pas reçu le mémo. A l’image de Guy-Olivier Cuénot, unique membre du Congrès de Nouvelle-Calédonie étiqueté RN et, jusqu’à encore récemment, délégué territorial dirigeant la fédération du mouvement dans l’archipel du Pacifique.

Dans un message posté mardi 1er avril sur son compte X, où il publiait un tweet du média d’extrême droite «Frontières» sur ces menaces, Guy-Olivier Cuénot a ajouté en commentaire&