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Et maintenant, que vont-ils faire ? Avant que Macron ne choisisse son septième Premier ministre, ça se creuse les méninges un peu partout pour trouver une sortie de crise. Attal, notamment, propose dans le Parisien «un renversement profond de méthode», avec un Président qui «doit montrer qu’il est prêt à accepter de partager le pouvoir». Oui, mais c’est-à-dire ? Le patron des députés macronistes souhaite que Macron «désigne un négociateur, en actant dès le départ qu’il ne sera pas Premier ministre». «Il serait chargé de réunir dès [aujourd’hui] et pendant trois à quatre semaines, l’ensemble des chefs de partis représentés à l’Assemblée vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sept jours sur sept, pour s’entendre sur un accord. Ce compromis budgétaire permettrait ensuite la nomination d’un Premier ministre qui serait le garant de cet accord», poursuit-il.
Dans d’autres démocraties où la recherche de compromis est banale, ce négociateur s’appelle un «préfigurateur». Et c’est d’ailleurs ce que proposait