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Attente

Un nouveau Premier ministre nommé fin août ou «début septembre», prédit le chef des sénateurs macronistes

François Patriat, interrogé sur France Info ce mercredi 14 août, pense qu’il est peu probable qu’un chef de gouvernement soit nommé dans les prochains jours.
François Patriat, le 11 juin 2024 à Paris. (MAGALI COHEN/Hans Lucas via AFP)
publié le 14 août 2024 à 13h55

Encore deux grosses semaines d’attente avant la fumée blanche ? Le patron des sénateurs macronistes François Patriat dit ce mercredi 14 août sur France Info s’attendre à la nomination d’un nouveau Premier ministre «début septembre», ou «à la fin du mois» d’août, plaidant pour une personnalité disposant d’une «autorité morale incontestable» et d’une «expérience politique».

Impossible en tout cas, selon lui, qu’une personnalité émerge dès la semaine prochaine, lorsque l’agenda présidentiel reste flou au lendemain des Jeux olympiques et face à une situation politique toujours bloquée. «Il y a une échéance incontournable, c’est le 15 septembre, car il faut présenter un budget. Donc il faut que le gouvernement soit fait en amont», dit le sénateur de Côte-d’Or.

L’hypothèse Lucie Castets exclue

Pour François Patriat, les «vraies discussions» en vue d’alliances gouvernementales n’ont commencé que «ces derniers jours», à travers l’envoi de courriers aux parlementaires par différentes forces politiques (Nouveau Front populaire, Horizons, Renaissance) lundi et mardi. Comme Emmanuel Macron dont il est l’un des soutiens historiques, François Patriat a écarté l’hypothèse d’un gouvernement mené par Lucie Castets, candidate désignée de la coalition de gauche qui réclame Matignon. «Le Nouveau Front populaire n’a pas d’alliés. Imaginez que demain un gouvernement du NFP soit nommé. La première censure tomberait le lendemain», a-t-il balayé.

Tout en admettant que le futur chef de gouvernement ne pourrait pas «sortir des rangs» macronistes, il s’est positionné pour «quelqu’un qui ait à la fois une autorité morale incontestable, et quand même une expérience politique». Si lui ne veut pas citer de nom, ceux de Xavier Bertrand, Bernard Cazeneuve ou encore Michel Barnier ont été évoqués à de nombreuses reprises ces derniers jours.

«Je crois que le chef de l’Etat consulte beaucoup, que les gens se parlent entre les mouvements, entre les partis. Je crois qu’il y a un dialogue qui est instauré», a-t-il encore affirmé. Le 23 juillet, le Président avait évoqué pour calendrier la «mi-août», après la «trêve» des Jeux olympiques.