Le magazine d’extrême droite Frontières est dans la tourmente. Objet de multiples plaintes pour avoir, dans un numéro hors-série le 30 janvier, livré à la vindicte et aux menaces de mort une soixantaine d’avocats accusés d’être «complices de l’invasion migratoire», il voit son patron Erik Tegnér entrer dans le viseur de la justice. Selon la Lettre, il est visé par une plainte, déposée le 3 février, d’une de ses anciennes journalistes qui l’accuse de «harcèlement moral», «agression sexuelle» et «violence». L’intéressé nie l’ensemble des faits qui lui sont reprochés.
La plaignante, Pauline Condomines, a été particulièrement mise en avant par le journal pour avoir effectué de douteuses «infiltrations» chez les «antifas» et les «islamistes», du temps où le média s’appelait encore Livre noir. Ces «enquêtes» avaient été compilées et mises en scène de façon sensationnaliste dans le numéro d’avril 2024