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Le billet de Jonathan Bouchet-Petersen

Un premier texte du RN voté à l’Assemblée : ce n’est pas un détail et c’est la faute des macronistes

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L’adoption – certes non contraignante – de la proposition de résolution portée par Marine Le Pen pour remettre en cause les accords de 1968 entre la France et l’Algérie constitue un précédent qui fera date. Edouard Philippe et Gabriel Attal, qui ont profité du front républicain, en sont responsables.

Marine Le Pen à l'Assemblée nationale à Paris, le 29 octobre 2025. (Albert Facelly/Libération)
Publié le 30/10/2025 à 13h31

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Les positions sur le sujet d’un Bruno Retailleau (LR) ou d’un Edouard Philippe (Horizons) étaient connues, mais il y a là un jour sombre pour l’Assemblée nationale. Pour la première fois, grâce à l’appui des groupes LR et Horizons, un texte déposé par le Rassemblement national (RN) a été adopté au Palais-Bourbon. Ce jeudi 30 octobre, les députés ont majoritairement voté (185 voix contre 184) en faveur d’une proposition de résolution présentée par le RN dans sa «niche» parlementaire et visant à «dénoncer» l’accord franco-algérien de 1968