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Présidentielle

«Une écrevisse qui marche à reculons» : une étude s’est glissée «dans la tête des électeurs de gauche», et ça ne va pas très fort

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L’institut Ipsos, «le Nouvel Obs» et la fondation Jean‑Jaurès ont interrogé des électeurs socialistes, écologistes et insoumis à l’approche des municipales de 2026 et de la présidentielle de 2027.
Selon l'étude publiée par «le Nouvel Obs», les électeurs insoumis, socialistes et écologistes souhaitent l'union de la gauche, pour éviter la victoire du RN en 2027. (Cha Gonzalez/Libération)
publié le 12 juin 2025 à 19h39

Le Nouveau Front populaire est-il mort ? Jean-Luc Mélenchon est-il un repoussoir ? Pire, les gauches sont-elles irréconciliables ? A l’approche des municipales de 2026 et de la présidentielle de 2027, l’institut Ipsos, le Nouvel Obs et la fondation Jean-Jaurès ont tenté de comprendre ce qu’il se passe «dans la tête d’un électeur de gauche». Deux groupes tests, l’un composé d’électeurs insoumis et écologistes, l’autre principalement de socialistes, ont été interrogés sur l’avenir de la gauche pour les prochaines élections, sans connaître l’objectif même de l’échange. Une étude qualitative publiée ce mercredi 11 juin par l’hebdomadaire.

Ce qui ressort le plus de ce sondage est le pessimisme ambiant des électeurs. «Jamais la gauche ne m’est apparue aussi plombée, s’étonne même pour l’hebdo le politologue Brice Teinturier, d’Ipsos. Même en 1993, quand elle était au plus bas électoralement, usée par l’exercice du pouvoir et minée par le mitterrandisme déliquescent, les électeurs conservaient des espérances.» Les électeurs inso