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Libération
Coup de gueule

Une gauche de cour d’école

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La gauche en crise d'identitédossier
Les dirigeants et militants socialistes et insoumis passent leur week-end à s’insulter et se diviser sur les réseaux sociaux. Continuez comme ça mais ne venez pas pleurer sur votre sort en 2022.
Affichage électoral en avril 2017. (Joel Saget/AFP)
publié le 27 mars 2021 à 18h57

Non mais franchement… Les responsables de gauche n’ont que ça à faire, que ça à penser ? Que des hashtags comme #PlusJamaisPS ou #PlusJamaisLFI ou #LaRepubliqueToujours à se balancer sur les réseaux sociaux ? C’est donc ça la campagne des régionales ? Ils n’ont pas, chacun, un électorat à mobiliser en ces temps de crises sanitaire, économique, sociale et écologique ? Ils n’ont pas à porter des sujets positifs, qui donnent envie de s’intéresser et de voter pour eux plutôt que de se balancer des anathèmes numériques ? Ce n’est plus la gauche la plus bête du monde, c’est la gauche la plus cour d’école du monde. Pathétique.

La présidente PS de la région Occitanie a été victime, jeudi, d’une intrusion de militants de l’Action française dans l’hémicycle de son conseil. Ignoble acte politique qui rappelle combien l’extrême droite reste dangereuse pour la démocratie. Mais pourquoi Carole Delga a-t-elle eu besoin, vendredi soir, dans un tweet dénonçant le «racisme», l’«antisémitisme» et les «discriminations» de mélanger le sujet avec la question de «l’UNEF» si ce n’est pour provoquer une partie de la gauche ?