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Tensions

Une marche contre l’antisémitisme lestée par les polémiques

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La participation annoncée du RN et le boycott de La France insoumise polarisent le débat et mettent à mal la volonté d’une union nationale autour de la manifestation organisée dimanche en réaction aux actes de violence visant les Juifs.
Lors de la manifestation parisienne contre l’antisémitisme en février 2019, qui faisait notamment suite à la profanation d’un cimetière juif en Alsace. (Hervé Chatel/Hervé Chatel)
publié le 8 novembre 2023 à 21h37

Sur le papier, l’idée – un rassemblement transpartisan contre l’antisémitisme – ne semblait pas prêter à polémique. Proposée mardi par la présidente (Renaissance) de l’Assemblée, Yaël Braun-Pivet, et le président (Les Républicains) du Sénat, Gérard Larcher, la marche doit avoir lieu dimanche «entre le Palais-Bourbon et le Palais du Luxembourg», en présence notamment de la Première ministre, Elisabeth Borne. Le tout pour réagir à la montée des actes antisémites dans le contexte de la guerre entre Israël et le Hamas : 1159 actes antisémites et 518 interpellations ont eu lieu en France depuis le début du conflit, le 7 octobre, a annoncé le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin.

Depuis plusieurs jours, les deux présidents de Chambre mûrissaient l’idée d’une «initiative» contre l’antisémitisme. Elle a cristallisé lundi 6 novembre à l’Assemblée, lors de leur déjeuner mensuel commun. Emmanuel