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Si l’article 3 (régularisation des travailleurs sans papier dans les secteurs en tension) est au cœur des débats sur le projet de loi immigration, un autre point fait polémique et divise jusqu’au gouvernement : la transformation, voulue par les sénateurs LR, de l’Aide médicale d’Etat (AME) en une aide médicale d’urgence (AMU). Une disposition à laquelle Gérald Darmanin est favorable… mais pas Elisabeth Borne. Encore un nouveau point de désaccord entre la Première ministre et son ministre de l’Intérieur.
«Il y a des dispositions sur l’AME qui n’ont pas totalement leur place dans ce texte», a prévenu d’emblée lundi, sur France Inter, Borne, qui a commandé un rapport dont les premières conclusions estiment que l’AME n’est ni un abus ni un appel d’air. Et de poursuivre : «On ne doit pas prendre des décisions sur la base de totems, de symboles. L’AME est un enjeu d’humanité, de santé publique.» En guise