Tous les jours ou presque, écolos et insoumis s’asseyent à table et se mettent au travail, comme de bons élèves, pour parvenir à un accord en vue des législatives. Trois groupes ont été mis en place. Le premier étudie les propositions des insoumis, comme la retraite à 60 ans, le smic à 1 400 euros ou la VIe République. Le deuxième, consacré à la stratégie, planche sur la bannière qui pourrait rassembler les différentes familles politiques et orner les affiches de campagne. Le dernier, enfin, s’attelle à la répartition des circonscriptions. A ce stade, les insoumis disent proposer aux écolos une centaine de circonscriptions en tenant compte de leur ancrage municipal à Poitiers, Bordeaux, Lyon ou encore Strasbourg, quatre villes gagnées en 2020.
Mais quelle classe n’a pas d’élément perturbateur ? Dans ce rôle, mardi : Yannick Jadot. Invité sur France Inter, le candidat écologiste à la présidentielle a accusé Jean-Luc Mélenchon de «détourner les institutions», en voulant faire des législatives un «troisième tour». «Si on veut gagner ces él