C’est un grand classique : chaque été, depuis leur camping, leur résidence de vacances en bord de mer ou sur leur chemin de randonnée, certains politiques nous font parvenir une «carte postale» – numérique forcément – pour occuper un bout d’espace médiatique estival où la politique disparaît pendant près de trois semaines. L’an dernier, nous avions eu droit à Fabien Roussel, bronzé et mal rasé, en tee-shirt orange «Day Off» nous livrant, tel un influenceur du dimanche, sa recette de la «salade aux harengs» dans une vidéo postée sur Instagram. Laurent Wauquiez avait posté quelques photos de lui sur le chemin de Compostelle et Bruno Le Maire s’était montré en short et chaussures de rando sur la piste des Aiguilles rouges en Haute-Savoie. Mais en 2023, toutes ces cartes postales étaient légères : de la communication de base pour polir une image «proche du peuple». Contexte chaotique oblige, celles de 2024 sont beaucoup plus politiques. Et la gauche a adressé les siennes au 55, rue du Faubourg Saint-Honoré.
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