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Libération
Carte postale

Vacances «studieuses» : les ministres sous les sunlights médiatiques

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Exit les ratés de l’été 2022, les membres de l’exécutif sont appelés à des vacances «studieuses». L’occasion, pour les nouveaux visages, de faire leurs preuves en matière de communication.
La ministre déléguée à l'Egalité entre les femmes et les hommes, Bérangère Couillard (au centre), et la secrétaire d'Etat chargée de la Ruralité, Dominique Faure (deuxième à gauche), lors de la Rural Pride à Chenevelles, dans le centre de la France, le 29 juillet. (Yohann Bonnet/AFP)
publié le 2 août 2023 à 19h23

C’est l’élément de langage de ce début août des services de communication du pouvoir. Ministres et secrétaires d’Etat auront des vacances «studieuses» d’ici le prochain Conseil des ministres fixé au mercredi 23 août. On imaginait mal l’Elysée ou Matignon raconter aux journalistes que nos dirigeants allaient débrancher pendant trois semaines, laisser leurs dossiers au bureau et s’autoriser des grasses matinées tous les jours alors que le pays se remet à peine de plusieurs nuits d’émeutes, qu’une frange minoritaire mais active de la police continue de mettre la pression sur la justice profitant – pour beaucoup – d’arrêts maladie de complaisance à défaut d’avoir le droit de se mettre en grève, ou que le dérèglement climatique fait toujours planer le risque de catastrophes naturelles d’ampleu