Il semble loin le temps où Marc-Etienne Lansade se planquait sous les radars pour éloigner la presse de ses frasques locales. Le maire de Cogolin (Var), élu en 2014 sous les couleurs du Front national, quittait trois ans après le parti, mettant en cause sa ligne politique. Il chantonnait alors vouloir «reprendre sa vie», loin de «la surexposition» causée par l’étiquette criarde du mouvement d’extrême droite. Elle lui aurait «causé des problèmes». Et gêné ses projets. A l’époque, Lansade s’offre à cette petite commune littorale comme un «spécialiste en immobilier», formé au Levallois affairiste des années Balkany, pas là pour jouer les potiches du lepénisme municipal, mais pour transformer la pierre en cash. Un peu trop, aux yeux de certains habitants, qui convoquent régulièrement la presse : Var Matin, Marianne, le Canard ont fait leurs choux gras de l’appétit de béton de cet édile à la gouaille facile, contribuant à sa mise en sourdine.
Le revoilà quelques années plus