Le 5 décembre 2021, à Villepinte (Seine-Saint-Denis), Eric Zemmour fait une petite pause dans le discours qui lance sa campagne présidentielle. Une dizaine de militants de l’association SOS Racisme, hommes et femmes, assis dans le fond de la salle près du pool de journalistes accrédités, en profitent et se lèvent, dévoilant des tee-shirts sur lesquels on peut lire «Non au racisme». Ils tiendront debout sur leurs chaises moins d’une minute. Car des sympathisants du candidat d’extrême droite se précipitent sur eux, les font tomber à terre et les rouent de coups. Parmi les agresseurs, des habitués de la violence, membres notamment du groupuscule d’extrême droite Zouaves Paris, qui deviendra le GUD, comme le révélait Libé dans la foulée des événements. Deux d’entre eux sont jugés ce vendredi 6 décembre devant le tribunal correctionnel de Bobigny pour «violences volontaires en réunion et avec armes». Parmi eux, Marc de Cacqueray-Valménier, militant bien connu pour diverses affaires d’agressions et leader
Extrême droite
Violences dans un meeting de Zemmour en 2021 : deux militants d’extrême droite à la barre
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Parmi les agresseurs des militants de SOS Racisme lors du meeting d'Eric Zemmour en 2021, des habitués de la violence, membres notamment du groupuscule d’extrême droite Zouaves Paris. (Denis Allard/Libération)
publié le 6 décembre 2024 à 7h05
(mis à jour le 6 décembre 2024 à 11h33)
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