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A la barre

Violences d’extrême droite à Nantes : les assaillants du café Hopopop condamnés

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Pour une série d’agressions violentes, dont deux descentes contre le même bar à Nantes à l’été 2019, sept militants d’extrême droite étaient jugés par le tribunal correctionnel mercredi 18 et jeudi 19 décembre. Tous ont été condamnés.
Devant le tribunal judiciaire de Nantes mercredi 18 décembre 2024, l'avocat Aristote Toussaint et son client Bryan Guitton. (Robert Foulcan/Libération)
publié le 20 décembre 2024 à 9h41

Ils étaient sept militants d’extrême droite à se tenir sur le banc des prévenus du tribunal correctionnel de Nantes mercredi 18 et jeudi 19 décembre 2024. Tous appartiennent à un groupuscule violent, la «Breizh Firm». La plupart n’en mènent pas large à la barre car les faits pour lesquels ils sont poursuivis sont graves : «violences aggravées avec préméditation, en réunion et avec armes», «détériorations de biens» et «participation à une association de malfaiteurs» notamment. Jeudi, ils ont été condamnés à des peines allant de quatre ans de prison ferme dont trente mois avec sursis à deux ans de prison avec sursis.

Il y avait initialement onze mis en examen. Un des prévenus est décédé et trois autres ne se sont pas présentés à l’audience. Et pour cause, Karel Cherel-Salzburg, 29 ans, se bat sur le front en Ukraine où il arbore des patchs néonazis. En son absence, il a écopé de quinze mois de prison ferme. Un autre homme, mineur au moment des faits, a déjà été jugé par le tribunal pour enfants.

Infirmité à vie

Ce sont trois faits distincts qui sont jugés en même temps. Deux agressions fortuites perpétrées par Bryan Guitton, décrit comme le chef de la Breizh Firm et militant d’extrême droite bien connu, le soir du 15 juin 2019 ainsi que deux descentes contre le Hopopop, une première dans la nuit du 30