Même là-dessus, la gauche parvient à se diviser. Depuis plusieurs jours, chaque parti justifie sa présence ou son absence à la mobilisation du 23 septembre «contre les violences policières» et «le racisme systématique», organisée à l’appel d’environ 150 organisations politiques, syndicales et associatives. Si insoumis et écologistes marcheront samedi, socialistes et communistes ont fait savoir qu’ils resteraient à la maison.
«Un sujet grave»
«Je n’y participerai pas, parce que je n’ai pas envie de manifester en entendant “tout le monde déteste la police”, ce n’est pas vrai et je ne partage pas ce slogan-là», affirmait le patron des communistes, Fabien Roussel, le 14 septembre au micro de France Info – même s’il a estimé sur LCI la semaine suivante que les violences policières sont «un sujet grave provoquant des drames» et qui «doit être traité». Vendredi matin, la députée écologiste de Paris Sandrine Rousseau, tout en se distanciant elle aussi de ce slogan, a rappelé qu’il avait été scandé lors des manifestations contre la dernière réforme des retraites, auxquelles toute la gauche, y compris le secrétaire national du PCF, a participé.
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