On tâtonne, avouait, ce mardi à l’Assemblée, l’air un peu hébété, Danièle Obono. La députée insoumise de Paris s’était avancée vers le micro parce qu’il fallait bien que quelqu’un se cogne les journalistes lors de la conférence de presse de rentrée de ses camarades lorsqu’une question sur Adrien Quatennens et Julien Bayou a été posée… Hésitations, regards en coin, les insoumis, d’ordinaire grandes gueules, théoriciens et praticiens de l’affrontement, étaient bien embarrassés, sincèrement désemparés cette fois-ci. «Il faut bien avouer que l’on tâtonne»… Eh bien oui, Danièle Obono : nous en sommes tous là, nous tâtonnons. Tous ceux qui animent le débat politique, journalistes, élus, humoristes (à part les polémistes de plateaux payés pour n’afficher que des certitudes à clics), tout le monde tâtonne.
Cet aveu de l’élue mélenchoniste, à une question précise sur la réaction jugée «problématique» (c’est le mot réflexe à la mode dans ce genre de débat en ce moment) de