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Libération
Gauche dans leurs bottes

Violences sexistes et sexuelles: à gauche, pourquoi tant de gêne?

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Face à la multiplication des accusations de violences sexistes et sexuelles en leur sein, les partis de gauche sont tiraillés entre le crédit promis à la parole des victimes et des procédures internes fragiles.
Clémence Guetté, Danièle Obono, Danielle Simonnet, Mathilde Panot, Alexis Corbières, et Clémentine Autain lors de la conférence de presse de rentrée du groupe parlementaire LFI à l'Assemblée nationale, ce mardi. (Bruno Levy)
publié le 20 septembre 2022 à 20h16
(mis à jour le 20 septembre 2022 à 21h28)

Il va se placer «en réserve». « En retrait » même de « ses fonctions de coprésident du groupe écologiste » à l’Assemblée nationale. Mardi 20 septembre, le secrétaire national d’Europe Ecologie-Les Verts (EE-LV), Julien Bayou, a pris du champ, le temps d’une enquête interne de son parti sur des accusations portées par son ex-compagne. «Il va observer une forme de réserve médiatique, pour la sérénité des échanges», explique à Libé la députée EE-LV Sandra Regol. Dans un communiqué publié tard mardi soir, son groupe précisait tout de même que « cette situation ne vaut pas démission ».

Bayou fait l’objet, depuis juillet, d’accusations formulées auprès de la cellule de lutte contre les violences sexistes ou sexuelles de son parti. La nature exacte des faits n’a pas été révélée : «Il s’agit malheureusement d’une histoire qui se termine dans la souffrance, et d’une rupture qui s’accompagne de menaces à peine voilées à mon endroit», avait alors déclaré Bayou au Figaro. Ce lundi soir sur France 5, la députée EE-LV Sandrine Rousseau a de nouveau évoqu