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Racisme

Violences urbaines : des «milices» d’extrême droite signalées dans plusieurs villes

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Ce week-end, des bandes de radicaux racistes, armés de battes de baseball, ont arpenté les rues d’Angers, Chambéry ou Lorient en cherchant l’affrontement avec les jeunes des quartiers et les militants de gauche. Sans être inquiétées par la police.
De Lorient à Angers, dans la nuit du 1er au 2 juillet, des militants d'extrême droite ont agressé des jeunes et des antifascistes avant de s'en vanter sur les réseaux sociaux. (Aurelien Morissard/AP)
publié le 2 juillet 2023 à 13h26

Alors que la mouvance d’extrême droite radicale se chauffait en ligne depuis le début des violences urbaines consécutives à la mort du jeune Nahel, mardi 27 juin, des descentes de militants racistes ont été signalées dans plusieurs villes françaises ce week-end. D’Angers (Maine-et-Loire), où ils étaient armés de battes de baseball notamment, à Chambéry (Savoie), où ils ont arpenté les rues en criant des slogans racistes, des violences ont éclaté sur leur chemin.

«C’est l’Alvarium, ce sont des putains de nazis», s’inquiète un témoin qui a filmé la descente à Angers, vendredi 30 juin au soir. Des militants du groupuscule, dissous pour sa violence et son racisme fin 2021, mais bien vite réactivé sous l’appellation RED Angers, ont été reconnus formellement par le Réseau angevin antifasciste (Raaf), contacté par Libé. Sur les images qui ont afflué sur les réseaux sociaux, on les voit, battes et autres bâtons en main, prov