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Prononcer ces mots a dû lui coûter, mais c’était bien le minimum. Lors de ses vœux aux Français pour l’année 2025, Emmanuel Macron a reconnu pour la première fois que la dissolution qu’il a décidée au soir de la défaite de son camp lors des dernières européennes «a apporté, pour le moment, davantage de divisions à l’Assemblée que de solutions pour les Français». Il en aura fallu du temps pour que le chef de l’Etat formule ce constat qui apparaît depuis des mois comme une évidence pour l’écrasante majorité des Français.
A l’occasion de cette allocution, la plus courte depuis qu’il est entré à l’Elysée, le chef de l’Etat – largement discrédité dans l’esprit de ses concitoyens mais qui compte bien aller au bout de son mandat alors que plusieurs forces politiques demandent son départ – a semblé convaincu qu’il pouvait rester d’une certaine manière au centre du jeu. Ou plutôt en surplo