«Cette année s’annonce chahutée politiquement et, socialement, difficile. Mais nous pouvons, ensemble, revendiquer le droit au bonheur.» Après une année 2024 marquée par une instabilité politique inédite, Fabien Roussel a développé un discours teinté d’espoir devant quelque 400 militants communistes rassemblés sous la coupole du siège du Parti communiste français (PCF) place du Colonel-Fabien à Paris (XIXe), ce lundi 13 janvier au soir, à la veille de la déclaration de politique générale de François Bayrou.
Pourtant, avant de se présenter en tenace force d’opposition à ce gouvernement, symbole du «mépris du président pour les résultats des dernières législatives», le secrétaire national se désole. «Le XXIe siècle a vingt-cinq ans cette année, le bel âge, normalement. La réalité est bien différente.» Après un long message de fraternité envers Mayotte, département d’outre-mer qu’il connaît très bien, il décrit le basculement progressif d’une majorité de la population mondiale vers un régime autocratique, bouleversement qui augure «des violences encore plus grandes que celles qui sévissent déjà».
«Pour un plat de lentilles ?»
Rousse