A ceux de ses adversaires qui souhaitent sa démission, Emmanuel Macron avait déjà répondu qu’il exercera son mandat jusqu’à son terme, en 2027. Mardi soir, lors de ses vœux du 31 décembre, il a renchéri, laissant entendre qu’il utiliserait, cette année, l’un des plus puissants outils institutionnels encore à sa disposition, malgré la dissolution ratée qui a considérablement réduit sa prise sur les événements. «En 2025, nous continuerons de décider et je vous demanderai aussi de trancher certains de ces sujets déterminants», a déclaré le chef de l’Etat, dans une tournure aussitôt interprétée comme l’annonce d’un ou plusieurs référendums.
Interrogé par la presse, l’Elysée n’a cependant pas précisé de quelle manière exactement les Français seraient appelés à «trancher» : il pourrait bien s’agir d’un vote populaire, mais également de formats participatifs dont Emmanuel Macron s’est montré friand depuis son arrivée à l’Elysée, à l’image du grand débat de 2019, ou de