C’est le drame des feuilletons rediffusés à l’heure de la sieste. On les écoute au mieux d’une oreille. Pris par des réunions internes à l’Elysée lundi après-midi, Emmanuel Macron lui-même avait mieux à faire que de regarder son Premier ministre réchauffer à l’Assemblée le best-of de ses innombrables interventions médiatiques des deux dernières semaines sur une France «au bord de la falaise». François Bayrou n’a pas fait de miracle avec sa «question historique» sur le désendettement, enluminée de l’habituel florilège de références à Pierre Mendès France, au général de Gaulle et à Marc Sangnier, père de la démocratie chrétienne française. L’Assemblée nationale a refusé par 364 voix contre 194 la confiance à son gouvernement. Après un pot avec son équipe lundi soir, le chef d
Récit
Vote de confiance à l’Assemblée : Bayrou enterré, Macron empêtré
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Désavoué à l’Assemblée, le Premier ministre remet sa démission au Président ce mardi 9 septembre. Le chef de l’Etat doit une nouvelle fois trouver une formule pour résoudre une équation politique impossible.
François Bayrou à l'Assemblée ce lundi 8 septembre. (Denis Allard/Libération)
Publié le 08/09/2025 à 20h49
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