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La députée macroniste Violette Spillebout ne sera pas sanctionnée par le groupe EPR à l’Assemblée pour ne pas avoir voté la confiance à François Bayrou, seule dans ce cas dans le camp présidentiel. L’élue du Nord, qui s’était abstenue lors de ce vote après d’énièmes propos bien peu amènes du Premier ministre sur la commission d’enquête sur Bétharram dont elle était co-rapporteure, était convoquée mardi 16 septembre au matin par le bureau du groupe présidé par Gabriel Attal, pour s’en justifier.
Devant l’instance composée d’Attal, des vice-présidents et des porte-parole (mais ces derniers n’étaient pas présents), Spillebout «a expliqué les motivations de son vote», nous indique un cadre EPR, jugeant «normal et sain dans un groupe parlementaire d’échanger lors [d’une] décision politique». «Le groupe prend acte des motivations de Spillebout», ajoute-t-on succinctement. Ce qui, en langage diplomatico-politique, signifie généralement que l’histoire s’arrête là même si on a un peu les boules quand même.
«Pas un tribunal»
«C’était vraiment histoire de marquer le coup, sans plus, sans risque particulier. Ce n’était pas un tribunal mais un besoin d’échange et d’explication croi