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Plans d'attaque

Vote de confiance : la gauche divisée sur l’après-Bayrou

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En amont du vote de ce lundi 8 septembre, les partis de gauche mettent la pression sur le Président. Les socialistes revendiquent Matignon et posent leurs conditions aux macronistes, tandis que les insoumis réclament une présidentielle anticipée.

En haut, Marine Tondelier et Olivier Faure à Blois, le 29 août. En bas, Jean-Luc Melenchon, Mathilde Panot, Manuel Bompard et Daniele Obono à Châteauneuf-sur-Isère (Drôme), le 24 août. (Guillaume Souvant. Jean-Philippe Ksiazek/AFP)
ParCharlotte Belaïch
Journaliste politique
Sacha Nelken
Journaliste - Politique
Publié le 07/09/2025 à 19h48

Le plan des socialistes est simple : marteler qu’ils veulent Matignon, jusqu’à ce qu’Emmanuel Macron ne les nomme pas. Depuis que François Bayrou a annoncé un vote de confiance, ils répètent en chœur avec les écologistes que le Président doit se résoudre à laisser la gauche gouverner. Olivier Faure, qui a également reçu le soutien de François Hollande dans la Tribune Dimanche, l’a confirmé ce dimanche 7 septembre sur France 3 : s’il était appelé rue de Varenne, «pour moi, comme pour les autres, ce sera oui». En résumé, «Front populaire au gouvernement, front républicain à l’Assemblée nationale», même si les socialistes ont conscience qu’ils devront sceller des compromis avec le «bloc central».

«Personne ne sera heureux du budget de compromis qui rassemblerait une majorité, reconnaît