(Ce mezzé est un extrait de Chez Pol, notre newsletter politique quotidienne réservée aux abonnés)
Copé-collé
En attendant de savoir s’il est lui aussi candidat à la présidentielle et/ou à la primaire de la droite (il doit se décider cet été), Laurent Wauquiez lance ce mardi sa campagne de réélection en Auvergne-Rhône-Alpes. Et pour ceux qui n’auraient pas trop suivi ses tribulations locales, s’en tenant à son silence national, l’ex-patron de LR sort le traditionnel couplet de l’homme changé après une mise en retrait. «La coupure m’a fait du bien, expose-t-il au Monde. […] Le jeu des petites phrases, des petites déclarations, je me suis abîmé avec ça.» C’est beau comme du Jean-François Copé. Décidé à effacer son image de menteur invétéré, il le jure : «Il n’y a pas de Janus local et de Janus national.» Mais sous le Wauquiez nouveau perce toujours l’ancien. C’est ainsi que, selon le Monde, il «se moque de ceux [à LR] qui aujourd’hui “le débordent par sa droite” alors qu’ils le “trouvaient dur auparavant”», visant Xavier Bertrand et ses saillies sécuritaires remarquées. Chassez le bullshit et la petite phrase…