Dans le meilleur des scénarios, Xavier Bertrand aurait, en ce début de septembre, déjà changé d’habits. Deux ans après avoir déclaré pour la première fois se «préparer» à l’élection présidentielle, le président des Hauts-de-France serait, pour la droite, davantage qu’une option parmi d’autres. Fort d’excellents sondages, il en serait le candidat désigné, comme n’auraient pu manquer de l’admettre ses concurrents et son ancien parti Les Républicains (LR).
Le tableau, finalement, est beaucoup moins net. Il n’a peut-être pas pris de court le candidat qui, auprès de Libération, revendiquait tantôt de «toujours prévoir le scénario du pire». Il a, à tout le moins, désappointé un entourage où tous ne voyaient pas le chemin si long, ni si incertain.
A sept mois de la présidentielle, l’ex-ministre n’a pas plié le match à droite. Sa longue pré-campagne et une «détermination» cent fois répétée n’ont pas dissuadé d’autres candidats d’entrer en piste. Deux au moins, la présidente d’Ile-de-France, Valérie Pécresse, et l’ancien négociateur du Brexit,