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Yaël Braun-Pivet attaque les insoumis et propose un jour annuel de consultation

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La présidente de l’Assemblée nationale déplore le comportement des insoumis, allant jusqu’à décrire leur proposition de minute de silence pour les migrants morts en mer comme une volonté de «faire du buzz».
Yaël Braun-Pivet, le 8 juin à l'Assemblée nationale. (Denis Allard/Libération)
publié le 25 juin 2023 à 15h17

Depuis les législatives, entretien après entretien, déclaration après déclaration, les macronistes dessinent le tableau d’un hémicycle mis à mal par les insoumis. Des députés sans cravate, les joues écarlates, la bouche grand ouverte et les bras qui s’agitent en l’air. Yaël Braun-Pivet, la présidente de l’Assemblée nationale, vient de donner un nouveau coup de pinceau dans un entretien au Parisien dimanche. «Le problème, c’est le nombre de comportements inappropriés dans l’hémicycle du fait de certains parlementaires récidivistes, affirme-t-elle. Le comportement de quelques-uns déteint sur l’institution dans son ensemble. Beaucoup de Français me disent : Il ne faut rien laisser passer, il faudrait même sanctionner davantage, plus durement. Nous avons dû réimposer le port de la veste dans l’hémicycle, car certains assumaient de venir en tenue débraillée. On ne fait pas n’importe quoi dans l’hémicycle.»

«Vous êtes définitivement disqualifiée»

La présidente de l’Assemblée reproche notamment aux insoumis d’avoir voulu «faire du buzz» en demandant une minute de silence pour les migrants morts en Méditerranée, qu’elle a refusé. «L’Assemblée n’est pas une zon