Le scénario semblait pourtant parfaitement calé. Sur le quai numéro 8 de la gare de l’Est, les caméras se tenaient prêtes, comme à chaque déplacement de campagne, pour filmer l’arrivée de Yannick Jadot dans son TER direction Troyes. Comme d’habitude le candidat aurait alors marché seul vers son wagon, déterminé à aller «prendre le pouls du pays». Sauf que, quelques minutes avant le départ programmé du Paris-Troyes de 8h42, une équipe de sécurité vient interrompre la petite mise en scène : «Vous n’avez pas le droit de filmer sans autorisation», lâche un contrôleur. Il aura fallu de longues minutes de discussion pour que la SNCF accepte de laisser partir le train avec tous les journalistes et leurs images à son bord. «Vraiment désolé», lance Jadot aux quelques usagers présents dans son wagon qui subissent un retard de vingt minutes.
Jeudi, le député européen était donc dans l’Aube, accompagné de sa concurrente à la primaire écolo de septembre, Sandrine Rousseau, pour parler réindustrialisation et textiles. «Aujourd’hui, l’écologie, c’est changer nos moyens de production, c’est réindustrialiser. Il n’y a qu’un logiciel écologiste qui peut à la fois lutter efficacement contre le dérèglement climatique et recréer de l’activité économique avec des usines sur le territoire français», explique Jadot à la