Les associations et familles de victimes des attentats n’ont pas de mots assez durs pour dénoncer l’instrumentalisation de leurs proches tombés le 13 novembre 2015 par les cercles qui militent pour la candidature d’Eric Zemmour à l’élection présidentielle de 2022. Cette campagne a été organisée et amplifiée par les relais notoires de l’éditorialiste condamné pour incitation à la haine raciale – mais qui s’en est toutefois soigneusement tenu à l’écart –, avec le mot-clé #NosViesComptent sur Twitter. Une récupération indigne et dangereuse selon les proches de victimes contactés par Libération.
L’enseignant Samuel Paty, Laura et Mauranne (assassinées par un terroriste à la gare de Marseille), Victorine Dartois (tuée par un voisin) ou encore un montage des photos de victimes du 13 Novembre : les visuels ont afflué sur Twitter mercredi en début d’après-midi. Une campagne orchestrée selon nos informations par les réseaux zemmouriens dont «Génération Z» (pour Zemmour