Il y a quelques mois, Alain Anziani avait convié le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, à Bordeaux. Motif de la discussion : la mise en œuvre de la zone à faibles émissions (ZFE) dans son agglomération. Le carton d’invitation du président socialiste de la métropole s’est, semble-t-il, perdu en cours de route… Selon Anziani, Béchu n’y a jamais répondu. «Il n’y a pas une seule réunion publique où l’on présent une ZFE sans que l’on ne se fasse engueuler !» assure celui qui a lancé une vaste concertation sur le sujet afin de prendre le pouls de ses administrés. La mesure est souvent jugée trop complexe, trop injuste voire trop inefficace. Anzani redoute l’embrasement : «Les gens croient que c’est de notre faute, ou de celle des maires. On a l’impression que l’Etat prend les décisions et qu’il dit aux collectivités de se débrouiller pour les faire appliquer.» De quoi faire douter ceux qui, pourtant, sont censés être les plus en pointe sur le sujet… les écologistes. Mi-février, le président EE-LV de la métropole de Lyon, Bruno Bernard, a ainsi annoncé le report de l’interdiction des v
Contestations
ZFE : faute de moyens, les maires freinent
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A l'entrée d'une Zone à faibles émissions à Toulouse. (Frédéric Scheiber/Hans Lucas. AFP)
publié le 2 mars 2023 à 21h17