L’extrême droite a un problème avec le foot : tout le monde aime ça. Mais entre les joueurs toujours trop colorés de l’équipe de France et les binationaux jamais assez «patriotes» quand ils fêtent une victoire de leur pays d’origine, célébrer le mondial n’est pas chose facile pour les partisans de la «France aux Français». Alors, tous les quatre ans, c’est le même numéro d’équilibriste. Comment dénoncer la fête sans casser l’ambiance ?
Lundi matin, sur BFM-RMC, Jordan Bardella a dû s’expliquer sur son tweet félicitant Olivier Giroud et Didier Deschamps, après la victoire de samedi, mais qui oubliait curieusement de mentionner Aurélien Tchouaméni, le premier buteur du match d’origine camerounaise. Quelques mois plus tôt, le président du Rassemblement national (RN) s’était pris les pieds dans le tapis en louant dans Kylian Mbappé «un modèle d’assimilation, notamment pour la jeunesse issue de l’immigration et pour la jeunesse de banlieue». A la journaliste qui lui rétorquait que l’attaquant du PSG était né en France, le jeune chef de parti avait argué d’une «mère sénégalaise». Encore raté : la maman de Mbappé est née en France de parents algériens et son père est camerounais. Leçon retenue pour Bardella ?
Le billet de Thomas Legrand
Lundi matin, il s’est bien gardé de s’aventurer sur degré de fra