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Même si l’on a coutume de dire «comparaison n’est pas raison» s’agissant des vies politiques américaine et française, il y a toujours des leçons à tirer, sinon sur la nature des propositions, au moins sur la façon de s’adresser aux électeurs.
Souvenir personnel du correspondant aux Etats-Unis que je fus : quand, lors des primaires démocrates pour la présidentielle de 2004, j’ai demandé au candidat Dennis Kucinich, représentant de l’aile gauche du parti, par ailleurs francophile, quel était le politique français duquel il se sentait le plus proche, il m’a répondu : Pierre Méhaignerie, figure du centre droit (UDF-CDS) des années 80 et 90… Effectivement, la «gauche de la gauche» américaine part de loin. Elle milite pour un début de sécurité sociale, une fiscalité redistributive, la fin de la peine de mort, une réglementation sur les armes…
Une audace rafraîchissante
Zohran Mamdani, lui, marque quand mê